Sur le chemin...

D’assoupir la suppliciée

De l’effet élucidé

Lue dès la teinte à la pudeur

Sur la joue où à plus d’heure

A bon escient sont les siens

Conséquent d’être contraints

Savent quand l’être et le savoir

Rire aux éclats mais en vain

De lui fournir cet espoir

Ne peuvent lui en vouloir

A croire que les beaux reproches

Sont les seuls moyens d’approche

Et se tenir par la main

Profiter des lendemains

Sur le chemin... 

Le réveil (bis)

Parce qu’à 25 ans tu crois qu’t’as du vécu

D’avoir vaincu en vain le vent des focus

Et le sucre qu’on t’a cassé sur le dos

Tu le sacres comme un fardeau

Alors réveille ta verve

Au lieu d’chercher la verge et le plaisir

Car on t’a toujours dis à tort et à travers

Qu’ce n’est pas beau d’mentir

Pas d’ma faute si j’dis qu’la moitié

De c’que j’pense et de ce fait

Découle la vraie mais demi-vérité

Celle qui tue à taire la sincérité

Serrer les dents de faire la part des choses

Sera ta seule parole à demi-close.

Le Réveil

De ça tu es revenue

Peau éthique d'une seule issue

La vie tel un dû qui n’en peut plus

D’être indue de cette personne

Suit l’intuitive qui déraisonne

Sois sans initiative en somme

Dans l’angoisse qui assomme

Quand pour la paix des méninges

Epouse l’appât des menaces

Infondées et irréelles

Viendront t’occuper de zèle

D’occulter celle qui aspire

Fait que ceux qui l’aiment expirent

 ...Car l’amour véritable est d’être amené un jour

 À détester pour mieux estimer pour toujours...

Autoportrait par auréole

Du petit air narquois naquis

Ce que naguère fut acquis

Que la guerre soit la guise

Belle en suites par hantise

Parenthèse d’entre les murs

Mesure l’aise d’être, figure

Fille sûre d’ailes au goût, chuchote

En dessin et en dénote

Que désuet d’à bon escient

Et les siens du fol alliant

Bonne à lier mauvais aloi

Fait novice du contre-emploi.

.. Mieux vaut savoir atteindre peu de chose  que d'inégaler ce qu'on pense valoir...

merci à link pour l'illustration ....

Qu'à ceux là ne viennent

La famille c’est sacré

Et les amis c’est sacrilège

Quand c’est sacrément léger

L’aplomb d’plume telle abimée

Au point du non retour sans aller

D‘goûter à la solution du soi

Mais déguste la motivation

Si d’estime synonymes désarroi

D’intermittente de l’émission

L’heure des médicaments

Me dit calmement,

Pour oublier leurres

L’ouragan des pleurs

Ce temps des douceurs

Aux milles couleurs

Ourdies pour l’auditoire

Entendis tôt ou tard

En pansement émotionnel

Sur manquements existentiels

La pupille dilapidée

Dès la pile rechargée

A prouver mais détestée

D’éprouvée et a testé

Les pilules arc-en-ciel

Et si elle oublie

Retombera dans l’aguerrie.