...Ne regardes en arrière...

Le passé trépassé

Et mon émoi de toi

Aussi loin que cet étau

Trop tôt dépourvu

La bévue et les mouchoirs

De l’avoir eu l’espoir

Aveuglée, je ne savais pas

C’que tu allais faire de moi....

Le présent, ça se sent

Sera meilleur

Sans tracas ni rumeur

Ne rumine que les idées

Qui te feront avancer

Alors s’en ira la peur

D’avoir eu cette ardeur là

Avec perte et fracas...

Le futur est insondable

Comme un rêve presqu’intouchable

Déterminée à déterrer les démons

Qui en public font affront

Et les diablesses en liasses

Que tu courtises en affable

Il fallut que tu alliasses

Cet écart et ta mélasse...

L’immobile idée...

POUR FLAVIE ET JEREMIE ...

...c'est l'air de l'immobile idée...

Celle peaufinant peau étiquetée

Scellés vous respirez L’amour

Fringant des adolescents

Dans les bras et trois p’tits tours

Elle fut divine puis d’épine

Torsadés comme absorbée

Fût cet exutoire ultime

Et le répit accordé

Pour une pure telle aubépine

L’après de l’adrénaline

Et le présent des amants

Abandonnant leur enfance

Troqué contre la passion

L’impatience de la transe

Traqué fière tel un bastion.

La syntonie des saints pleurs

Quand tu es partie

Moi j’ai pris le parti du par-dessus

Tes mains me manquent tes baisers louches

Touchent en plein chœur de

La symphonie des saintes vertueuses

Que je ne suis point

Cette quête impétueuse

Impératrice de l’impératif...

Subsiste à l’idée radiée de l’itératif

Où es-tu je suis perdue

Entre quatre murmures

Perdure mes idées fixes

Partent les sans ciel

Et les licencieux médiocres

Viendront frapper à ta porte

Que tu ne leur auras pas encore dis

....non merci

afin de ne pas basculer d'auto-dérision

en auto-déception.

...Les céphalées

des s’il fallait...

J’marche à rebours

Fous tout par terre

Folle toute pourtour

Ravage mes pairs

Pendue autour de ton cou

Perdue auteur de c’est tout !

A tort et de traverse cette boulimie

Des je t’aime abolis

Je dis enfin qu’il faut cesser

Les dire tordus des mots d’aimées

Démodés épuise j’sais tout

Les maux doux les maux doux

Et les mains sauce aigre-douce

Mise en abîme mais au bout

Et aux tréfonds de ta détresse

En liasse à compter les prouesses

Évite tes rêves de princesse

Laisse de côtés les gens qui blessent

Tresse tout ça trace

Eparses tes sentiments à la traine

T’épuisent et nourrissent ta haine.

Comme

Du grésil....

S’il insiste et l’autre ainsi cite

Les mots doux guise de démo

Résiste au trop des égards de conduite

Faire comme s’il n’y a jamais d’fuite

S’en vont sans vous les limites

Laisse tranquille la peau ethique

Sans aucune contre-visite

Comprends-tu qu’elle s’est construite

Sur des idéaux logiques ?

Alors maux algorithmiques

Dégât d’égos fantastiques

Bascule d’à-coups électrique

L’anesthésie énergique

A nos amours les nerfs giclent

De nos anamours frénétiques

Et les freins de l’illogisme

Dans l’entrain des zèles des ils

Il en pleure encore dehors

Comme des menaces de grésil....